L’économie du Japon en détresse depuis 25 ans
Crise économique sans fin pour le Japon L’empire du soleil levant était la seule économie mondiale à pouvoir rivaliser avec les États-Unis durant quarante ans entre 1950 et 1990. À cette époque-là, la croissance annuelle moyenne du PIB du Japon avoisinait 9,5% jusqu’au premier choc pétrolier pour ensuite, subir un ralentissement de 4,1% en moyenne…
Crise économique sans fin pour le Japon
L’empire du soleil levant était la seule économie mondiale à pouvoir rivaliser avec les États-Unis durant quarante ans entre 1950 et 1990. À cette époque-là, la croissance annuelle moyenne du PIB du Japon avoisinait 9,5% jusqu’au premier choc pétrolier pour ensuite, subir un ralentissement de 4,1% en moyenne par année jusqu’en 1990. Les causes principales du ralentissement et même de la récession à laquelle s’expose le Japon actuellement sont dues à trois facteurs :
- la fin du « rattrapage économique » sur l’occident,
- la baisse de l’investissement
- et surtout de l’effondrement démographique.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le Japon a pu profiter du commerce international et des technologies de l’occident pour se développer très rapidement (la Chine a eu la même vague entre 1992 et 2007). Après avoir atteint le top mondial, le Japon a eu des difficultés à innover ce qui a de facto fait ralentir la croissance. Au courant des années 1980, la bulle spéculative de l’immobilier et de la bourse s’est propagée au Japon et a fait grimper le rapport investissement/PIB jusqu’à 32% en 1991. Comme toute bulle spéculative, la chute a été désastreuse. Le vieillissement de la population conjugué à un taux de fécondité en chute libre pourrait fortement impacter la population. Celle-ci passerait de 126 millions en 2020 à 105,8 millions en 2050 soit une baisse de 16,3% avec près de 40% de la population ayant plus de 65 ans.
La dette publique atteint même 240% du PIB japonais, ce qui est la plus élevée des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Il faut préciser que le Japon n’a pas été épargné ces 25 dernières années avec l’éclatement de la bulle début 90, la crise financière de 2008, la catastrophe de Fukushima et maintenant la crise sanitaire. Pour relancer l’économie, le gouvernement a dû alléger la fiscalité afin de soutenir au mieux les ménages et entreprises, ce qui a fait gonfler la dette publique. Afin de pallier à ce vieillissement et de diminuer les dettes publiques, la troisième puissance économique mondiale a augmenté le pourcentage de TVA de 8 à 10% en octobre 2019. Cette hausse et les difficultés économiques actuelles vis-à-vis du coronavirus ont fait chuter le PIB japonais au deuxième trimestre à 7,8% par rapport au trimestre précédent ce qui est un plongeon historique d’un troisième trimestre consécutif de contraction.
La question que le monde se pose : quelles seraient les issues possibles pour que le Japon réussisse à sortir la tête de l’eau ?
Genève : restrictions pour les rassemblements
Le Conseil d’État de Genève a décidé ce lundi 17 août de serrer un peu plus la vis après avoir subi une augmentation de nouveaux cas de coronavirus ces derniers jours. Les rassemblements dits privés (mariages, ou autres) devront prendre des mesures sanitaires dès 100 participants, sans quoi elles seront tout simplement interdites. Concernant les manifestations publiques, le Conseil d’État a décidé de garder la limite à 1000 participants. Cependant, les sous-groupes baisseront à 100 personnes. Les établissements festifs seront fermés jusqu’au 10 septembre.
Situation des principales devises
Côté marché des devises, la paire EUR/CHF s’échange actuellement à 1,0755 et oscille entre une résistante à 1,0790 et un support à 1,0740 depuis une semaine.
Le billet vert continue gentiment sa chute depuis maintenant 1 mois. La paire USD/CHF reste sur sa tendance baissière et s’échange actuellement à 0.9055. La paire EUR/USD quant à elle, s’apprécie et s’échange actuellement à 1,1870 après avoir chuté à 1,1725 mercredi 12 août.