Le taux de chômage en baisse aux États-Unis et le COVID en hausse en Suisse
États-Unis highlights des deux dernières semaines Mardi 29 septembre a eu lieu le duel entre Donald Trump et Joe Biden, il s’agit du premier des trois débats télévisés avant l’élection présidentielle américaine. Ce premier face à face ressemblait plus à un combat de coqs : entre interruptions, insultes et perte de sang froid, l’échange manquait terriblement…
États-Unis highlights des deux dernières semaines
Mardi 29 septembre a eu lieu le duel entre Donald Trump et Joe Biden, il s’agit du premier des trois débats télévisés avant l’élection présidentielle américaine. Ce premier face à face ressemblait plus à un combat de coqs : entre interruptions, insultes et perte de sang froid, l’échange manquait terriblement de fond. La seule chose que l’on peut retenir concerne l’avertissement de Donald Trump au sujet du scrutin du 3 novembre et particulièrement concernant les votes par correspondance. Ce débat a été perçu par la presse comme un des pires de l’histoire américaine. Le grand vainqueur de ce débat reste toutefois Joe Biden. Quelques jours après, Donald Trump déclare sur son compte Twitter que sa femme et lui ont été testés positifs au test COVID. Cette mésaventure a fait grimper les valeurs refuges.
Vendredi 2 octobre était un jour important pour les États-Unis avec la publication des chiffres de l’emploi, le dernier avant l’élection présidentielle du 3 novembre. Le taux de chômage pour le mois de septembre est en légère baisse et atteint 7,9 % versus 8,4% au mois d’août. Néanmoins, le nombre d’emplois créés est bien inférieur par rapport aux prévisions (-140k) alors que les États-Unis avaient créé 1,5 million d’emplois en août.
L’enveloppe du montant total de l’aide reste toujours incertaine. Chaque parti a fait des efforts, mais cela n’est malheureusement pas encore suffisant. Après que Donald Trump soit sorti de l’hôpital après avoir été testé positif au COVID, il a annoncé qu’il voulait tout simplement mettre en stand-by cette discussion et pourra reprendre le 3 novembre après son élection. Comme d’habitude, le président américain a retourné sa veste et a revu à la hausse sa proposition ce vendredi 9 octobre. La maison blanche a gonflé l’enveloppe à 2’000 milliards de dollars sachant qu’environ 11 millions d’Américains sont au chômage, 25 millions ont eu une baisse significative de leurs revenus et de nombreuses entreprises ont dû licencier de manière massive face au manque de liquidité important.
Dernière nouvelle publiée et qui pèse sur la crédibilité du président actuel, le déficit commercial est de 67 milliards de dollars au mois d’août, ce qui est tout simplement le plus large écart depuis 14 ans. En termes de bien, le déficit atteint 26,4 milliards avec la Chine, 15,7 milliards avec l’Union européenne et 12,5 milliards avec le Mexique. Cette statistique est en défaveur de l’actuel président qui avait promis de réduire au mieux cette différence.
La Suisse attire les grandes fortunes
Après avoir aboli le secret bancaire, la Suisse est à nouveau une place qui attire de nombreuses entreprises et personnes très fortunées venant du monde entier.
Face au COVID-19 les déplacements humains sont restreints, cependant l’argent quant à lui continue de se déplacer. Même si la Suisse reste moins attractive que les paradis fiscaux tels que les Bahamas ou Curaçao, l’Helvétie séduit quant à elle grâce à sa grande capacité à gérer la crise sanitaire actuelle, de son économie stable et robuste. Les grandes fortunes veulent sécuriser leurs fonds et choisissent la Suisse afin de les placer. Lord Anthony Bamford a rapatrié les actifs de son entreprise (4,5 milliards de francs) dans le canton de Vaud. Une recherche de la RTS sur ce sujet a fait résulter les chiffres que plus de 80 milliards de francs dans les huit plus grandes banques du pays sont arrivés au premier semestre 2020. 75% des banques ont enregistré une augmentation par rapport au premier semestre 2019.
Le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) a publié les nouveaux chiffres sur la santé économique helvétique. Les chiffres sont moins catastrophiques par rapport à ce qui avait été publié au mois de juin. Le PIB suisse devrait reculer de 3,8% en 2020 ce qui représente le plus grand repli depuis 1975 avec un taux de chômage de 3,2%. À noter que les chiffres de juin tablaient sur un recul de 6,2% du PIB et 3,8% de chômage. Cette amélioration vient du regain depuis avril de notre solide économie.
En revanche, les cas positifs de Covid sont en hausse avec plus de 4’000 nouveaux cas entre samedi 10 et lundi 12 octobre. Durant ces 72 heures, 35’556 tests ont été transmis ce qui représente un taux de positivité de 11,44%. Le canton de Genève est le plus touché parmi les cantons et devra probablement serrer la vis ce mercredi 14 octobre au sujet des fêtes privées. Il faut quand même tenir compte qu’il y a toutefois nettement moins de cas d’hospitalisation par rapport au mois de mars et avril.
L’Union européenne face au COVID
Les pays de l’Union européenne sont à nouveau dans un contexte délicat avec la hausse significative des cas positifs dans plusieurs pays tels que la France, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie. Le gouvernement espagnol a même dû décréter l’état d’urgence dans la région de Madrid. Compte tenu de cette deuxième vague virale, l’UE a prolongé jusqu’à la fin du semestre 2021 les aides étatiques pour les entreprises. La BCE quant à elle, a laissé prétendre d’imiter la FED au sujet du taux d’inflation. L’objectif étant de viser un taux à 2% de moyenne, ce qui pourrait avoir comme impact un taux d’inflation dépassant les 2%. Cet objectif reste toutefois peu probable, car de nombreux responsables de la BCE restent réticents.
La BCE, dans une optique d’évolution, est actuellement en train de faire une étude pour mettre en place une monnaie dite numérique. Sachant que la Chine est déjà en avance sur ce sujet. La question de sécurité sera la question clef et la BCE devra probablement utiliser la technologie blockchain pour cela. La première puissance économique mondiale est en train de vivre une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Le marché du travail est directement impacté et les chiffres sont inquiétants avec 6,6 millions d’Américains qui se sont inscrits la semaine passée. Nous avoisinons en trois semaines un total de 17 millions de personnes au chômage, un chiffre qui n’a jamais été atteint auparavant. Cet événement a fait chuter le billet vert versus les autres monnaies.
La paire EUR/USD est revenue sur son canal haussier après les chiffres décevants du marché du travail américain. Elle s’échange actuellement à 1,0955 (0,9% de hausse) versus 1,0850 jeudi 9 avril avant l’annonce. La paire USD/CHF est également sur son canal baissier depuis jeudi également et s’échange actuellement à 0.9615 alors qu’elle s’échangeait à 0.9725 avant le week-end de Pâques.
EUR/USD
13.10.2020 à 16h15
Source : https://fr.tradingview.com/symbols/EURUSD/?exchange=FX
La paire EUR/USD a atteint son plus haut depuis trois semaines vendredi 9 octobre à 1,1830 grâce à un optimisme de la part des investisseurs. Depuis quelques jours, le billet vert est sous pression à cause de la lenteur d’un accord pour soutenir la première puissance mondiale et la grande probabilité que Biden gagne les élections présidentielles. En ajoutant la découverte du vaccin, la paire EUR/USD pourrait atteindre facilement les 1,20.
EUR/CHF
13.10.2020 à 16H15
Source : https://fr.tradingview.com/symbols/EURUSD/?exchange=FX
La paire EUR/CHF est enfermée dans un range depuis quelques mois entre 1,0735 et 1,0840. Cependant, nous avons vécu une petite chute au-dessous de 1,0730 qui pourrait faire bousculer le range actuel. Le facteur principal de cette baisse est la méfiance des investisseurs vis-à-vis de la deuxième vague que subissent les pays européens. Nous venons d’atteindre un seuil technique qui pourrait potentiellement faire monter à nouveau la paire au-dessus de 1,08.
USD/CHF
13.10.2020 à 16H15
Source : https://fr.tradingview.com/symbols/EURUSD/?exchange=FX
La paire USD/CHF oscille depuis 10 jours entre 0,91 et 0,92. Les seuils psychologiques restent toujours le support à 0,90 et la résistance 0,93. Elle s’échange actuellement à 0,9135. Les prévisions tablent sur une baisse sur le court terme. Allons-nous casser le support et atteindre les 0,89?