L’euro est à la hausse & le Brexit provoque un exode

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L’euro prisé par les investisseurs La monnaie unique continue son envolée et tous les signes sont aux verts. D’un côté, nous avons un facteur haussier directement lié avec l’euro qui a été la concrétisation d’un accord historique il y a maintenant de cela deux semaines. De l’autre côté, la monnaie de référence mondiale subit une…

Claire Delpierre Content & Community Manager

L’euro prisé par les investisseurs

La monnaie unique continue son envolée et tous les signes sont aux verts. D’un côté, nous avons un facteur haussier directement lié avec l’euro qui a été la concrétisation d’un accord historique il y a maintenant de cela deux semaines. De l’autre côté, la monnaie de référence mondiale subit une chute significative à la suite de l’augmentation soudaine de nouveaux cas de COVID dans le pays et qui a de facto fait contracter de presque 33% le PIB américain au deuxième trimestre. L’incertitude des élections de novembre est également remise sur la table et pèse également sur le dollar.

L’euro est à nouveau très prisé par les investisseurs qui voient dans cette monnaie un regain certain. Grâce à ces facteurs, l’euro a tout simplement vécu son meilleur mois depuis une décennie avec notamment un EUR/USD à 1.1850 fin juillet. Ce taux n’avait plus été franchi depuis septembre 2018. Par la suite, de nombreuses banques tablent sur une hausse qui pourrait atteindre 1,22 en fin d’année et même 1,25 au deuxième semestre 2021 ce qui impliquerait une hausse de plus de 5% en un anpour la paire EUR/USD.

Brexit : exode des Britanniques

Suite au référendum de 2016 sur le Brexit, le nombre de britanniques ayant pris la décision de s’installer dans un autre pays européen a croît de 30% en 4 ans avec notamment une augmentation de 2000% en Allemagne. La peur des conséquences des effets négatifs du Brexit en est la cause. Le Brexit qui a été mis en stand-by pendant la crise sanitaire, a repris son cours, mais la probabilité du no deal grandit de plus en plus. Les sujets qui coincent sont notamment le droit de pêche et la souveraineté britannique. Le Royaume-Uni est devenu tellement sceptique au point que le gouvernement britannique a suggéré à des entreprises pharmaceutiques de gonfler leurs stocks pour tenir un mois et demi. La paire EUR/GBP qui avait démarré sa tendance haussière lors du référendum (Brexit) en 2016 (cours à 0.70) s’échange actuellement à 0.9035 ( +22,5% en 4 ans) après avoir atteint 0.9125 mi-juillet.

Reprise lente de l’économie suisse

Le conseil d’État genevois a décidé ce vendredi 31 juillet avec effet immédiat d’interdire l’ouverture des clubs dits festifs jusqu’au 23 août. Le délai pourrait être prolongé dépendamment de l’avancée ou non de la propagation. L’augmentation des cas positifs dans la région lémanique a eu comme effet l’interdiction venant de la part du gouvernement belge à tous ses citoyens de séjourner dans la région genevoise.
Depuis le début de cette pandémie, la Suisse a vécu un ralentissement économique plus léger que ses voisins européens, cependant le pays reprend actuellement son économie de manière plus lente avec par exemple le PMI manufacturier ressorti à 49,2 alors que les estimations tablaient sur 51,0. Cet indice a fait élever le cours EUR/CHF à 1.0830 lundi 3 août. Suite à ce rebond, il s’échange actuellement à 1.0760. Le cours USD/CHF reste toujours sur sa tendance baissière depuis mi-juillet et s’échange actuellement à 0.9165.