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Zoom sur le statut de travailleur transfrontalier

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Le nombre de travailleurs transfrontaliers entre la France et la Suisse ne cesse d’augmenter. Attirés par un marché du travail dynamique et des salaires élevés, beaucoup de Français traversent chaque jour la frontière afin d’aller travailler pour un employeur suisse. Quels sont les avantages et les inconvénients de ce mode de vie particulier ? Quelles sont les particularités de ce statut ? Dans cet article, b-sharpe vous donne toutes les clés pour comprendre le statut de travailleur transfrontalier.

Ville de Genève

Travailler en Suisse, mais vivre en France : les formalités administratives

Quelles sont les formalités administratives auxquelles sont soumis les travailleurs transfrontaliers entre la France et la Suisse ?

Le permis de travail suisse

Pour pouvoir travailler en Suisse en tant que salarié transfrontalier, l’obtention du permis de travail suisse ou permis G est indispensable. Il est cependant très simple à obtenir : la demande sera faite par l’employeur suisse. Il remplira lui-même le formulaire de demande de permis de travail, puis le transmettra aux autorités cantonales suisses.

L’ouverture d’un compte bancaire suisse

Pour pouvoir recevoir votre salaire en francs suisse, vous devrez fournir à votre employeur un IBAN domicilié en Suisse. L’ouverture d’un compte bancaire est donc impérative. Vous pourrez ensuite rapatrier votre salaire chaque mois vers un compte français. Pour ce faire, vous pouvez faire appel au convertisseur de devise b-sharpe. C’est un partenaire financier fiable qui vous permettra d’effectuer toutes vos transactions bancaires entre la France et la Suisse.

La reconnaissance des diplômes

Vous avez suivi des études à l’étranger et souhaitez travailler en Suisse ? Si la plupart des métiers sont accessibles en Suisse, et ce, même avec un diplôme obtenu dans l’Union européenne, d’autres requièrent une reconnaissance du diplôme. En effet, certaines professions sont réglementées, par exemple dans les domaines de la santé, de l’éducation : médecin, dentiste, pharmacien, psychologue, vétérinaire, ingénieur civil, enseignant, chauffeur de taxi, architecte, avocat… Si vous avez besoin d’une équivalence de diplôme, une plateforme officielle a été créée pour vous aider.

Être travailleur transfrontalier entre la France et la Suisse : avantages et inconvénients

Quels sont les avantages offerts par le statut de transfrontaliers ? Et, au contraire, quels sont les inconvénients de ce mode de vie très spécifique ?

Est-ce rentable d’être frontalier Suisse ?

Généralement, oui. Les travailleurs transfrontaliers, qui vivent en France, mais travaillent en Suisse, ont beaucoup à gagner sur le plan financier. En effet, les salaires en Suisse sont plus élevés qu’en France. Le marché de l’emploi en Suisse est très dynamique : le pays propose d’ailleurs les salaires les plus élevés d’Europe. Vivre en France tout en gagnant un salaire en Suisse présente ainsi un réel avantage sur le plan financier. Le coût de la vie en France étant moins élevé, les travailleurs transfrontaliers réalisent des économies en restant vivre dans l’Hexagone. Ils peuvent garder leurs habitudes (scolarisation des enfants, vie sociale, assurance et santé…).

Un temps de trajet parfois assez long pour se rendre au travail

Toutefois, certains désavantages sont à prendre en compte, comme le temps de trajet ou les semaines de travail plus longues chez nos voisins helvétiques. Selon une étude de l’Observatoire Statistique Transfrontalier de l’Arc Jurassien, la moitié des travailleurs transfrontaliers passent plus de 40 minutes en voiture ou dans les transports pour se rendre au travail de l’autre côté de la frontière. Le réseau ferroviaire Léman Express dessert 45 gares depuis la France, et est emprunté par des nombreux navetteurs transfrontaliers.

Le droit du travail en Suisse

De plus, il faut savoir que les salariés en Suisse travaillent généralement plus qu’en France. La durée hebdomadaire du travail est traditionnellement comprise entre 42 heures et 50 heures.

Enfin, le droit du travail n’est pas le même en France et de l’autre côté de la frontière. Les législations sont plus souples en Suisse, et il y est possible pour un employeur de licencier sans motif, avec des préavis parfois très courts, ses salariés. C’est un point à prendre en compte pour les travailleurs transfrontaliers qui pourront par exemple économiser pour se constituer une épargne de secours en cas de licenciement. Toutefois, il faut savoir qu’en cas de chômage, les travailleurs transfrontaliers pourront ensuite bénéficier des indemnités de chômage en France.

FAQ : vos questions sur le statut de transfrontalier suisse

Salaire, impôts, chômage, rythme de vie… b-sharpe répond à vos questions sur le statut de travailleur transfrontalier en Suisse.

Quel salaire pour un frontalier Suisse ?

Combien gagne-t-on gagner en étant travailleur transfrontalier entre la France et la Suisse ? Tout dépendra bien sûr du domaine d’activité. Toutefois, il faut d’abord savoir que le salaire minimum en Suisse est plus élevé qu’en France. Son montant varie selon les cantons, mais il s’élève, par exemple, à 4’111 francs suisses bruts mensuels par mois à Genève. En utilisant un convertisseur euro franc suisse, cela revient à environ 4’334 euros. Cependant, il faut savoir que le salaire moyen genevois s’élève à 6’123 euros en moyenne.

Où vivre en tant que frontalier Suisse ?

Où s’installer lorsque l’on est travailleur frontalier ? Idéalement, un travailleur transfrontalier français réside au plus près de la frontière avec la Suisse, pour pouvoir profiter d’un temps de déplacement réduit… Ainsi, pour pouvoir habiter en France, tout en travaillant en Suisse, les travailleurs transfrontaliers s’installent habituellement dans les villes proches de la  frontière. Plusieurs communes de Haute-Savoie sont situées à moins de 30 minutes de Genève. Il s’agit par exemple des villes d’Annecy, d’Annemasse, de Thonon-les-Bains ou d’Évian-les-Bains, mais aussi des communes de Bons-en-Chablais, de Douvaine, de Veigy, de Neuvecelle, de Publier, de Lugrin, ou bien Vétraz-Monthoux… Ainsi, la région Auvergne-Rhône-Alpes, en 2023, comptait plus de 125 000 citoyens français salariés en Suisse.

Et en ce qui concerne l’assurance santé ?

Côté assurance santé, les travailleurs frontaliers peuvent choisir entre le régime suisse (LAMal pour frontaliers) et à l’assurance maladie française (la CMU pour les frontaliers). Ces deux régimes ont été spécifiquement créés pour les travailleurs transfrontaliers. Les remboursements des prestations sont identiques, et les deux statuts donnent le droit à une carte vitale. Ils présentent toutefois quelques différences : ainsi, si la LAMal Frontalier permet d’accéder aux réseaux de soins à la fois en Suisse et en France, la CMU Frontalier donne accès uniquement au réseau de soins français.

Quelle est la fiscalité appliquée aux travailleurs transfrontaliers ?

En étant travailleur transfrontalier entre la France et la Suisse, dans quel pays doit-on payer ses impôts ? En 1983, un accord fiscal entre la France et la Suisse a été mis en place entre les deux pays pour l’imposition des travailleurs frontaliers : les salaires perçus par ces travailleurs sont imposables dans leur État de résidence. Il est donc possible de résider en France et de continuer à y payer ses impôts, tout en travaillant en Suisse. Cet accord est en vigueur dans les cantons suivants : le canton de Vaud, le Valais, le Jura, Neuchâtel, Berne, Soleure, Bâle-campagne ainsi que Bâle-ville. Dans les autres cantons, l’impôt sera acquitté en Suisse.


En traversant la frontière chaque jour pour aller travailler en Suisse, les travailleurs frontaliers bénéficient de conditions de travail favorables et d’une rémunération souvent très intéressante, tout en gardant leurs habitudes en France. De plus, les régions transfrontalières offrent un cadre de vie agréable, au cœur des montagnes. Toutefois, ces travailleurs transfrontaliers suivent un rythme plutôt particulier, qui peut ne pas convenir à tous les salariés. Vivre dans un pays et travailler dans un autre implique une bonne dose d’organisation : finances, impôts, règlementations, assurances… D’autant que la France et la Suisse n’ont pas la même monnaie. Pour les accompagner dans toutes leurs opérations financières entre la France et la Suisse et pour changer des devises en ligne, b-sharpe propose un convertisseur de devise 100 % en ligne, fiable et intuitif.

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