Alexandre Malingue

Avec un pied en Suisse et un pied en France, les travailleurs frontaliers sont soumis à des contraintes particulières, en particulier monétaire, la Suisse n’étant pas dans la zone euro. C’est notamment le cas pour leur salaire, qu’ils doivent rapatrier chaque mois dans une autre devise.

Vous travaillez en Suisse et vous résidez en France ou dans un autre pays ? Vous envisagez de partir à l’étranger ? Pour pouvoir régler certaines dépenses, il est nécessaire de se munir de devises. Une opération qui peut revenir chère si l’on ne s’efforce pas d’obtenir le meilleur taux de change.

Vous souhaitez envoyer de l’argent à l’étranger ? Si la première solution qui vous vient à l’esprit est d’effectuer un transfert via votre banque, sachez qu’il existe en réalité d’autres solutions, souvent plus avantageuses !

Chargées de maintenir la stabilité bancaire et monétaire d’un pays ou d’une zone économique, les banques centrales ont une influence directe et majeure sur le marché des changes.

À la réception d’un virement SEPA (en euros) depuis un compte suisse vers un compte français, des frais de virement peuvent être imputés. Si votre banque vous prélève, à vous aussi, une vingtaine d’euros pour chaque virement : pas de panique ! Il existe trois solutions pour éviter de payer ces frais bancaires parfois redondants, qui peuvent finir par coûter cher à votre épargne.

Bien souvent, l’apport personnel, voire le remboursement anticipé du prêt, représentent un montant de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Lorsqu’il est nécessaire de faire le change d’une telle somme vers des francs suisses, les frais de change associés peuvent s’avérer salés et impacter négativement votre budget.